Oh la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frisonne et court par les allées,
Eux n’ayant plus l’asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège :
De leurs oeil inkuiet ils regardent la neige ,
Attendant jusqu’au jour la nuit que ne vient pas.
Guy de Maupassant